Avec un taux d’engagement de ses salariés de 82 %, l’investissement de Generali dans la qualité de vie au travail porte ses fruits selon Sylvie Peretti, la DRH du groupe, également présidente de l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact).
Quel est le périmètre couvert par la politique de qualité de vie au travail dans le groupe ?
Quand on parle de QVT, il faut avoir une approche holistique. Cette thématique englobe l’égalité des chances, les relations de travail, le climat social, la santé au travail et le contenu du travail. Notre rôle est que chacun soit conscient de sa contribution au collectif. Mais la QVT recouvre aussi l’employabilité, le développement professionnel, le partage et la création de la valeur qui sont des questions très significatives pour nos collègues, car elles renvoient à la rémunération. Sur tous ces sujets, nous déployons des politiques et des dispositifs dont nous mesurons l’efficacité.
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Quels sont les indicateurs pour en mesurer l’efficacité ?
Nous utilisons des indicateurs, par exemple dans notre enquête d’opinion annuelle « Engagement Survey » qui bénéficie d’un taux de participation significatif de plus de 80 %. Nous interrogeons nos salariés sur différents items pour mesurer leur engagement. Il en ressort un taux de réponse positive de 82 %, ce qui est un très bon score. Il y a des questions sur la relation avec le groupe Generali pour savoir s’ils sont fiers de leur entreprise et s’ils la recommanderaient, mais aussi sur leur travail. Par exemple, 84 % d’entre eux sont convaincus de la finalité et des objectifs de notre entreprise et 87 % sont fiers d’y travailler. De plus, chaque année, les collaborateurs peuvent s’exprimer sur leur souhait d’évolution, leurs attentes en matière de formation et l’adéquation charge de travail et équilibre de vie au travers de l’entretien annuel.
Quels sont les accords liés à la QVT ?
Nous avons plusieurs accords qui structurent nos...