Si l'accord de la boulangerie (organisme désigné : AG2R) a entraîné des actions en justice jusqu'au niveau européen, c'est bien l'accord des hôtels-cafés-restaurants (organismes désignés : Malakoff Médéric, Klésia et Audiens) qui a suscité le plus de commentaires, avec pour la première fois un courtier gestionnaire unique désigné. Mais c'est dans l'accord de la pharmacie d'officine que les partenaires sociaux se disputent entre eux sur la désignation.
En l'espèce, les conditions de désignation de l'organisme (Klésia) ont paru tellement opaques à la CFDT santé-social qu'elle s'est pourvue en justice. Dans un deuxième temps, Allianz, candidat malheureux, a suivi le mouvement, comme l'explique Laurent Doublet, directeur international, économie sociale et coordinateur santé prévoyance collectives d'Allianz France : « Allianz et Generali étaient de longue date assureurs de l'accord prévoyance des cadres de la pharmacie d'officine, qui concerne de l'ordre de 30 000 personnes, ce qu'on peut estimer à 30 à 40 M€ de primes annuelles. A l'été 2011, l'appel d'offres a été lancé avec des garanties de transparence, coordonné par un consultant, et respectant les grandes lignes de l'appel d'offres européen. A l'issue du premier dépouillement réalisé sur des critères quantitatifs, la réponse d'Allianz était largement en tête devant le trio des institutions de prévoyance (Uniprévoyance, IGPM, Apicil). Mais, en quelques mois, on est passé d'une procédure traça...