Comment Actiom a-t-elle réussi à s’imposer sur le créneau des mutuelles communales ?
Nous avons cherché à répondre aux demandes des communes en proposant un dispositif d’accompagnement d’offre de complémentaire santé en partenariat avec les centres communaux et un pool de mutuelles impliquées dans le mouvement solidaire « Ma commune, ma santé ». Nous avons fortement investi pour consolider la sécurité juridique du dispositif avec des avocats spécialisés en protection sociale. Actiom répond donc aux exigences de l’intermédiation en assurance au sein de conventions tripartites avec le courtier et la collectivité territoriale. Ainsi, les élus demeurent dans le strict respect des règles du droit public ou des assurances.
Sur quel réseau de distribution repose votre offre ?
Le mouvement s’appuie sur le réseau dense du groupe Sofraco, qui, fort de ses 200 courtiers répartis sur le territoire, constitue le premier réseau national indépendant spécialisé en protection sociale. Ce qui nous permet de mener des actions d’information au plus près des communes. La mutualisation de notre offre sur le territoire nous permet d’atteindre des gains de 50 € par personne et par mois, pouvant représenter jusqu’à 1 200 € par an pour un couple de retraités.
Quid de l’équilibre technique des mutuelles communales ?
Si on observe un réflexe de consommation au démarrage, le ratio sinistres sur primes s’améliore progressivement. Nos partenaires historiques sont quasiment à l’équilibre, tandis que trois à cinq ans s’avèrent nécessaires aux mutuelles entrant dans notre réseau pour atteindre le rythme de croisière. Globalement, nous affichons plus de 2 600 collectivités partenaires dans toute la France et 20 M€ d’encaissement. Le mouvement des mutuelles communales est bel et bien lancé. Il gagne désormais les intercommunalités et les départements.