En quoi consiste votre mission ?
Ce pôle créé début juin se veut un point d’entrée unique pour les acteurs de l’innovation, dont les modes de fonctionnement et la culture technologique ne sont pas toujours en phase avec les exigences réglementaires inhérentes à nos processus d’agrément. Nous avons pour vocation de fluidifier ces parcours en concentrant et balisant d’un côté les demandes tout en facilitant en interne la prise en compte des spécificités des FinTech dans les domaines de la banque, du paiement, de l’assurance et de l’intermédiation liée à ces activités. Par ailleurs, nous travaillons en relation étroite avec le pôle FinTech de l’Autorité des marchés financiers (AMF) dans le domaine des services d’investissement que nous supervisons ensemble.
Quelle sont les problématiques propres aux FinTech ?
Par essence, l’innovation se trouve souvent aux confins de la réglementation et nous devons dans un premier temps écouter le marché et les consommateurs pour évaluer à la fois les opportunités que créent les FinTech, mais aussi les risques qu’induisent ces innovations avant, le cas échéant, d’apporter des réponses réglementaires mieux adaptées ou d’émettre des recommandations spécifiques. Afin de faciliter ce travail d’identification, nous animons avec l’AMF un forum FinTech. Inauguré le 18 juillet, cet espace d’échange et de dialogue avec les professionnels se réunira plusieurs fois par an et contribuera à l’élaboration d’actions mieux calibrées pour les FinTech.
Le lancement du pôle FinTech innovation fait-il écho à la consultation publique sur les robo-advisors lancée fin décembre par les régulateurs européens ?
Il procède de la même démarche : comprendre et mesurer en amont les avantages et les risques que...