Est-ce que l’avenant numéro six, conclu avec les médecins, restreint un remboursement de la téléconsultation ?
Si la téléconsultation est une consultation comme les autres, elle ne doit pas contribuer à déstructurer les principes sur lesquels est fondé le système français de santé, notamment le fait d’avoir un médecin traitant et un parcours de soins entre les différentes spécialités ou professions de santé. L’avenant numéro six crée les conditions de prise en charge dans le droit commun de la téléconsultation. Donc, par rapport à la situation précédente, il élargit très fortement les possibilités de remboursement de la téléconsultation en respectant un certain nombre de conditions qui sont surtout liées à des objectifs de qualité de prise en charge. Il y a une forme de complexité très certainement, mais elle est liée aux principes qui fondent notre système de santé, et qui garantissent selon nous une bonne prise en charge.
Quels sont les objectifs qui ont motivé le remboursement de la téléconsultation ?
Pour nous, la téléconsultation constitue une forme rénovée et innovante de la relation patient/médecin, elle peut par exemple contribuer à faciliter l’accès aux soins en évitant à des personnes de se déplacer. En termes d’accès aux soins, la télé-expertise peut permettre de réduire le temps du diagnostic. Le fait par exemple de solliciter un spécialiste sur un sujet d’expertise permet d’accélérer la prise en charge.
Comment expliquer les contentieux avec quelques plates-formes ?
Certains acteurs se sont positionnés très vite sur le marché de la téléconsultation avec une méconnaissance des conditions de remboursement. Nous avons clarifié les règles autant de fois que cela nous est apparu nécessaire. On a également parfois des...