Peut-on assurer autrement le risque de dépendance ? De quoi s'agit-il en fait ? Du bien vieillir ! Le vieillissement s'accompagne d'une réduction des capacités fonctionnelles. Et nous vivons de plus en plus longtemps, ce qui est pour chacun d'entre nous une bonne nouvelle. Mais pour une femme de plus de 80 ans, qui a perdu une partie importante de sa masse corporelle, ouvrir et retenir la porte d'un immeuble ancien est un défi. Ces gestes si communs et que nous réalisons tous sans y penser deviennent des enjeux d'autonomie lorsque le corps ne répond plus aussi bien qu'avant. Alors plutôt que de prendre le risque d'être bousculé et de tomber par un claquement de porte intempestif, il est souvent jugé plus prudent de rester chez soi. Et pourtant, le confinement est l'une des principales causes de la dépendance.
Face à cette situation, quelle est la proposition du monde de l'assurance ? Une garantie de dépendance totale avec de la prévention non définie et de l'assistance en cas de survenance du risque, non définie elle aussi. Ce produit répond-il aux besoins ? Peut-être. Aux moyens ? Nous ne le pensons pas.
Existe-t-il un marché ?
Selon l'Insee, en 2013, les plus de 60 ans sont 15,4 millions dans l'Hexagone. En 2050, un Français sur trois aura plus de 60 ans. Une situation sans précédent dans notre société, aux impacts sociologiques encore inconnus. En outre, selon la FFSA, le nombre de garanties dépendance souscrites est de l'ordre de 1,7 million en 2011. Un taux de couverture encore faible.
En 2012,...