L’association d’épargnants Asac-Fapes dévoile la deuxième édition de son Observatoire des solidarités intergénérationnelles réalisé avec l’Ifop. Cette enquête met en lumière l’évolution de la transmission patrimoniale vers la donation de son vivant à la défaveur du testament.
La transmission est un acte fondateur dans le parcours patrimonial des Français mais face à l’allongement de la vie et l’évolution des modèles familiaux, les outils patrimoniaux évoluent et doivent s’adapter. Pour Nathalie Lejeune, directrice générale du courtier Fapes diffusion, l’assurance vie reste un incontournable, toujours perçu comme le produit le plus approprié dans le cadre d’une transmission. Selon l’enquête d’Asac-Fapes menée en mars 2025 auprès de 1 000 Français, 53 % privilégient l’assurance vie comme un outil de transmission patrimoniale, loin devant l’immobilier ou la Bourse.
La souplesse de la clause bénéficiaire permet une plus grande liberté qui appelle toutefois à la vigilance. « La protection du conjoint survivant peut s’avérer plus complexe en présence d’enfants issus de différentes unions, notamment en raison des règles de la réserve héréditaire », indique la DG. 50 % des Français déclarent ne pas connaître les démarches à effectuer, un chiffre qui monte à 72 % chez les moins de 35 ans. Pour pallier ce déficit d’information, Asac-Fapes mise sur l’accompagnement personnalisé. « Nous échangeons avec nos adhérents sur leurs priorités familiales et patrimoniales, puis nous les aidons à formuler une clause bénéficiaire claire et adaptée. Une rédaction précise et une mise à jour régulière de la clause bénéficiaire sont indispensables pour garantir une transmission conforme aux souhaits de l’adhérent », insiste Nathalie Lejeune. « Nous proposons des rendez-vous...