Le baromètre 2017 du cabinet Deloitte sur « les Français et la santé » (1) publié fin mars atteste de la légitimité des complémentaires santé à se positionner sur la prévention. à la question « quels acteurs devraient, selon vous, faire davantage en matière de prévention et d’éducation à la santé ? », les personnes interrogées placent les organismes complémentaires à la sixième position avec 20 %. Avec respectivement 17 % et 10 %, les pharmaciens et les employeurs sont en moins bonne place. En toute logique, le médecin traitant est reconnu comme l’acteur de choix pour intervenir en prévention et en éducation de la santé avec un taux de 65 %. L’Assurance maladie occupe la seconde position (40 %), suivie par le ministère de la Santé (34 %). Toujours selon cette enquête, plus des trois-quarts des personnes interrogées (77 %) déclarent avoir une forte volonté personnelle pour agir sur leur santé et 71 % affirment avoir du temps à y consacrer. Les ingrédients semblent donc réunis pour attribuer un rôle clé aux assureurs en matière de prévention au titre de la relation de confiance les liant à leurs assurés.
La prévention est aussi un élément de la gestion du risque, l’assureur cherchant à réduire sa sinistralité. Et l’assuré s’y retrouve également puisqu’une amélioration des résultats techniques aura des répercussions favorables sur le montant de sa prime. Dans un contrat collectif, cet autre protagoniste qu’est l’entreprise y voit aussi un moyen d’améliorer sa performance...