Renaud Célié, directeur général adjoint épargne & services financiers d’Apicil
« On peut considérer que les outils digitaux sont désormais solidement installés dans le domaine transactionnel. En revanche, ils ont plus de peine à s’imposer dans celui du conseil. La relation de confiance qu’exige la gestion d’un patrimoine ne se décrète pas. Elle s’acquiert au fil du temps, au gré d’une relation client individualisée et personnalisée, donc incarnée et humanisée. Je pense que cela va perdurer dans les années à venir et que l’offre de services supplémentaires et « facilitants » des FinTech ne peut être que complémentaire. Quant à leur « business model », il a plus de chance de devenir rapidement rentable s’il se déploie en mode B to B, la logique du B to C exigeant beaucoup plus de temps pour générer de l’activité et donc des revenus. »
Corentin Favennec, directeur commercial et partenariats grands comptes de Generali patrimoine
« Chez Generali patrimoine, nous misons sur le digital depuis plus de vingt ans et nous sommes très fiers d’accompagner des FinTech qui se développent avec succès comme Nalo, Investisseur privé et Advize. Nous sommes confiants dans leur modèle qui répond aux nouvelles attentes des épargnants, qu’il s’agisse de simplifier et fluidifier les parcours clients ou de proposer une approche par projets, en phase avec les besoins et profils de risque de chacun. Par ailleurs, nous bénéficions également de ces apports pour améliorer notre efficacité opérationnelle, renforcer notre côté « phygital » pour l’ensemble de nos clients et nous sentir encore mieux armés pour accompagner nos partenaires patrimoniaux dans cette société en profonde transformation. »