Laurent Borella, président de Kalivia
« Nous travaillons avec nos différents métiers sur des logiques de parcours de soins et sur l'orientation du patient. Mais cela doit rester une proposition pour l'assuré. Il faut respecter, garantir la liberté de choix du malade. Nous pourrions majorer les remboursements de ceux qui l’acceptent. En hospitalisation, notre objectif est d’améliorer le parcours clinique des patients, de la préadmission jusqu’au retour à domicile et leur rémission réelle. Actuellement, nous menons chez Malakoff Médéric des expérimentations en cancérologie avec les instituts Marie Curie et Gustave Roussy et les Hôpitaux de Paris. En médecine ambulatoire, Kalivia peut compléter la relation qui lie le patient à son médecin traitant. »
Jean-François Tripodi, directeur général, Carte blanche partenaires
« On y réfléchit car il s'agit de sujets transformant notre modèle plus orienté soins de ville, pour des soins plus rares, une fréquence plus faible qu'en optique, en dentaire ou en auditif. Avec nos 7,4 millions d'assurés, nous avons un excellent taux d'utilisation de nos réseaux mais notre capacité d’orientation de patients vers les hôpitaux demeurera plus modeste. Carte blanche devrait aussi tenir compte d’autres logiques : les assurés ne choisissent pas leur hôpital qu'en fonction de critères financiers mais aussi directement sur recommandations tout au long de leur parcours de soins. Nous mettons déjà à disposition de nos bénéficiaires Guidhospi : un guide pour connaître les informations issues d’indicateurs officiels ainsi qu’une notation par étoiles de chaque service. »