Conflits et mouvements sociaux se multiplient. Pour nous informer, des journalistes vont sur le terrain. Le plus souvent free-lance, ces professionnels de l’info peinent à trouverdes assurances acceptant de les couvrir lorsqu’ils travaillent dans certaines zones à risque.
Couvrir les zones de conflit ou de non-droit, c’est le quotidien des reporters de guerre. Un métier pour le moins risqué. Selon Reporters sans frontières, 50 professionnels de l’information sont décédés dans le monde en 2022. Parmi eux, Frédéric Leclerc-Imhoff, envoyé en Ukraine par BFMTV, victime d’un bombardement russe. Ils ont besoin de s’assurer. « En tant que groupe de protection sociale des métiers de la culture et des médias, Audiens a à cœur de couvrir tous les journalistes », affirme Isabelle Thirion, directrice du développement social et individus du groupe. Les journalistes permanents des rédactions bénéficient de la couverture prévoyance et santé de leur employeur, tandis que les pigistes, qui travaillent pour plusieurs rédactions, sont couverts par le régime de complémentaire santé et prévoyance (décès, invalidité, incapacité, arrêt de travail, maternité) chez Audiens. Une protection sociale complémentaire que ceux qui partent dans des zones à risques doivent compléter afin d’être couverts en cas blessure ou de décès et pour que leur rapatriement soit pris en charge. Audiens proposait une couverture monde entier pour 200 € par mois. « Un prix imbattable », commentait un reporter qui en bénéficiait et s’inquiétait d’avoir reçu un courrier annonçant la fin de ce contrat. « Compte tenu des changements géopolitiques, de plus en plus d’assureurs excluent certaines zones de leur couverture », jus...