C'est l'un des marchés les plus prometteurs de la Silver economy : le maintien à domicile des personnes âgées, après adaptation de leur logement. Il fait la part belle à l'équipement et surtout aux services, domaine dans lequel l'assurance peut jouer sa carte.
Journaliste
La cause est entendue : le maintien à domicile des personnes âgées demeure la meilleure des options tant pour leur bien-être physique et moral que pour l'équilibre financier du système de santé. Le placement en établissements hospitaliers pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) ne doit être envisagé qu'en dernier recours. « Ils ne peuvent pas tout, coûtent très cher et sont perçus comme la dernière étape avant la mort. Pour les seniors et leur famille, ces structures riment parfois avec mouroir », lance un expert. Mais voilà : le fait de maintenir chez eux les retraités les plus âgés et en perte d'autonomie a un coût. Si le marché de l'habitat des personnes âgées se développe, il impose à ses acteurs de maîtriser les codes de cette clientèle, qui refuse par-dessus tout d'être infantilisée et stigmatisée. Outre de gros efforts d'aménagement des lieux de vie, dans lesquels le secteur de l'assurance et de la prévoyance a son mot à dire, il fait la part belle aux services et à l'assistance, et bien sûr aux nouvelles technologies.
Des corridors un peu plus larges qu'ailleurs
De l'extérieur, rien ou presque ne distingue une résidence pour retraités d'une autre pour étudiants ou de type hôtelière, hormis peut-être des façades plus léchées. à Arcachon, ce n'est qu'en sortant de l'ascenseur et en empruntant un couloir desservant plusieurs appartements et studios dans un immeuble de Cogedim Altarea que les premiers détails sautent aux yeux : les corridors sont un peu plus larges qu'ailleurs. « Il faut prévoir la circulation de...