rédacteur en chef
Le cabinet Facts & Figures a publié son baromètre 2012 de l'épargne vie. Il ressort de cette 3e édition que si l'assurance vie connaît une période de moindre croissance après une décennie 2000-2010 particulièrement faste, « elle n'est ni morte, ni en péril ». Sur la question des rendements en 2011, Facts & Figures mentionne également que l'écart se creuse entre l'épargne standard (2,70 %) et la gestion privée (3,35 %). L'étude ne manquant pas de rappeler que les produits aux taux de rendement inférieurs à la moyenne du marché (de 2,20 à 2,40 %) ne font l'objet d'une communication que très limitée... Pour 2012, le cabinet table sur « un taux moyen de 3,30 %, à plus ou moins 20 centimes ». Concernant les encours, le baromètre indique que 50 % des encours sont détenus par 10 % des ménages.
Le marché se stabilise
En dépit d'un contexte 2011 difficile pour l'assurance vie sur fond de décollecte et d'érosion des rendements, le marché « connaît une forme de stabilisation sous ses différentes dimensions : positions des acteurs, parts de marché des réseaux, volume d'encours... ». Ainsi, 55 % du marché de l'épargne vie sont détenus par cinq compagnies, toutes liées - directement ou indirectement - à des groupes bancaires : CNP, Crédit agricole, BNP Paribas, Crédit mutuel et Société générale. Les quatre grands groupes "traditionnels" qui suivent - Generali, Axa, Allianz, et Aviva - ne pèsent "que " 21 % du marché. De quoi laisser dire aux analystes de Facts & Figures que « les compagnies n'ont toujours pas trouvé comment faire monter en puissance la collecte de leurs réseaux salariés ou d'agents généraux en épargne vie ».