Annie Masson
directrice de la Smip Rhône-Alpes
« La Smip Rhône-Alpes, née il y a 50 ans, compte aujourd'hui 1 700 chefs de famille adhérents et 2 500 bénéficiaires. Elle emploie quatre personnes au sein de deux bureaux d'accueil. La proximité est un argument pour nous. Nous n'avons pas de plate-forme téléphonique, les adhérents sont connus, et les administrateurs décisionnaires soucieux de l'évolution des cotisations et de la bonne gestion de la mutuelle. Le portefeuille s'est érodé en raison des accords de branche en santé, avec la défection d'entreprises et d'adhérents individuels rattachés aux professions concernées (coiffeurs, boulangers, etc.), qui constituent notre "vivier". Ces départs sont frustrants, et souvent les sociétaires eux-mêmes les regrettent. Que faire aujourd'hui ? Un rapprochement avec un autre organisme voudrait dire une absorption, que ne souhaitent pas les administrateurs. Pour l'heure, nous poursuivons le chemin de la proximité avec l'adhérent. »
Olivier Raimbault
directeur général de Mutuelle bleue
« L'activité de Mutuelle bleue, répartie aux trois quarts dans l'individuel et un quart dans le collectif, se développe avec une croissance du chiffre d'affaires de 15 % en 2012. La logique voulait que notre assemblée générale du premier semestre statue sur un nouveau plan stratégique. Mais du fait de l'ANI, ce projet doit être redéfini. Même si Mutuelle bleue a déjà engagé sa diversification avec la distribution de produits de prévoyance, auto/MRH et dépendance, les questions posées par l'ANI demeurent : quelle peut être notre présence sur les...