Régulièrement, experts et consultants soulignent à quel point les nouvelles technologies et les objets connectés pourraient révolutionner l’approche de l’assurance santé. Pourtant, les assureurs santé n’ont pas encore intégré ces nouvelles technologies pour enrichir et élargir leur offre – pourquoi pas une ristourne pour celui qui marche à bon rythme au moins 6 000 pas par jour ? Mais si les données collectées grâce à des objets connectés pourraient modifier les contrats, la digitalisation a déjà des effets sur l’industrie.
« 90 % de nos flux sont totalement dématérialisés. La plate-forme que nous avons déployée chez les opticiens institue un tiers payant de facto. Il n'y a intervention manuelle que s’il y a anomalie », affirme Denis Campana, directeur de l’activité santé et prévoyance chez Mercer. Certains se sont échinés à tarifer le passage au nouveau contrat responsable, d’autres, comme Mercer ou Aon, ont pu majoritairement procéder à une mise en conformité automatique. « Avec les assureurs, nous nous sommes mis d'accord pour qu’ils valident nos calculs de retarification, ce qui a permis d’éviter de passer par un traitement manuel », indique Denis Campana.
Du coté des assureurs, Generali et AG2R La Mondiale, pour ne citer qu’eux, se félicitent que de nouveaux outils leurs aient permis d’automatiser la souscription chez le client, signature électronique comprise.
Généralisation en marche
Au niveau de la gestion, bien que censurée par le Conseil constitutionnel, la généralisation du tiers-payant...