Pierre François, directeur santé et prévoyance de Swiss Life
L'assureur intègre le BPO (business process outsourcing) dans certains cas. En santé individuelle (1,5 million de bénéficiaires), il gère ses flux en interne. En revanche, s'il s'agit d'un portefeuille affinitaire, il peut recourir à la sous-traitance. Une solution qui devient la règle, dès qu'il s'agit d'un contrat collectif apporté par un courtier (680 000 bénéficiaires en santé collective). « Notre stratégie est de nous adapter aux attentes du client et du distributeur. En nous apportant leurs affaires, les courtiers sollicitent notre capacité d'adaptation à leur propre organisation », explique Pierre François, directeur santé & prévoyance. Le périmètre délégué en santé collective est large. Il peut couvrir tout ou partie de la chaîne de gestion en fonction du prestataire : souscription, encaissement, gestion de sinistres, contentieux, relation clients... En santé individuelle, l'assureur délègue la souscription au distributeur sur une activité qui ne nécessite pas de sélection médicale. En résumé, le recours à la sous-traitance est moins affaire de pertinence tarifaire qu'une volonté de partenariat avec les apporteurs d'affaires sachant que « nos coûts de gestion interne sont largement compétitifs grâce à notre taille critique », soutient Pierre François.
Sibylle Quéré-Becker, directrice prestations santé individuelle et collective d'Axa
La compagnie gère au sein du groupe ses flux de santé individuelle et collective. « Nous exploitons un outil commun à nos activités santé et avons investi pour maîtriser nos charges de gestion, plus compétitives que...