Période de la Toussaint oblige, les Français, et en particulier les seniors, s’interrogent sur l’après. Beaucoup prennent des dispositions pour prémunir leur famille du souci d’organiser leurs obsèques. Assureurs et opérateurs funéraires peaufinent leurs offres pour répondre à ce besoin.
Journaliste
Le papy boom que connaît notre pays ces dernières années amène les seniors à davantage participer à la vie économique à travers la consommation de biens et de services mais également à travers les placements qu’ils effectuent et la transmission qu’ils organisent (cf. le dossier seniors). Pour nombre d’entre eux, il est important de prendre le temps de prévoir leurs obsèques afin d’ôter ce souci à leurs proches. Ces réflexions et dispositions des Français pour l’après ont permis l’essor du marché de la prévoyance funéraire et l’émergence de sociétés totalement dédiées à cette activité.
Les forces en présence
Parmi les acteurs, il faut compter avec les producteurs de contrats (banques, assurances), les distributeurs et enfin les prestataires (pompes funèbres). Sur le marché, les uns et les autres se sont attribué des rôles distincts et n’interviennent que sur une partie de la chaîne. Les producteurs de contrats gèrent la partie technique et réglementaire. Leur mission : proposer aux distributeurs des contrats prenant en compte non seulement les exigences des assurés mais également répondant aux critères fixés par le Code des assurances ainsi que par les autorités de tutelles. Beaucoup d’entre eux fonctionnent en marque blanche afin de répondre aux besoins du plus grand nombre de distributeurs. Ces derniers, intermédiaires entre les assurés et les fournisseurs de contrat, distribuent les offres au client final. C’est à eux que l’on s’adresse pour souscrire un contrat. Les prestataires quant à eux sont les plus visibles aux yeux du public et sont souvent organisés en réseaux de pompes funèbres.