D'après l'étude en ligne réalisée par Opinion Way pour la MGEN, près de 80% des femmes âgées de 16 à 60 ans perçoivent leur état de santé comme bon ou très bon. Mais leur suivi par des gynécologues-obstétriciens s'avère inégal. Ainsi, près d'une femme sur cinq ne bénéficie d'aucun suivi régulier dans ce domaine, et quasiment la même proportion n'a pas fait de frottis depuis plus de 5 ans ou n'a pas réalisé de mammographie depuis au moins 2 ans. Parmi les femmes non suivies, figurent davantage de jeunes, sans mutuelle et de célibataires.
Concernant la contraception, plus de 9 femmes sur 10 estiment que l'information en la matière est suffisante. Les trois quarts sont d'ailleurs sous contraceptif, principalement sous pilule. Paradoxalement, un quart des femmes interrogées ne connaît pas la possibilité de recourir à l'IVG par une intervention médicale ou un médicament. Pourtant, une femme sur 10 y a déjà eu recours ; les plus de 50 ans davantage que le reste de la population. Au cours de la grossesse, une femme sur quatre indique avoir rencontré des difficultés, pour effectuer les examens recommandés par exemple. Surprenant, non ? D'immenses progrès sont donc à réaliser en communication et en prévention. Dans l'ensemble, le système de soins français est jugé à deux vitesses et trop coûteux. Il ne permet pas d'être soigné dans des délais raisonnables. Des critiques sont aussi formulées quant à l'accès à la contraception souhaitée par les femmes et les conditions dans lesquelles sont pratiqués les accouchements.