« Si nos contrats santé ne couvrent pas la dépendance en inclusion, nos garanties prévoyance comprennent des services d’aide aux aidants, sans aller vers une garantie dépendance. Les budgets n’étant pas extensibles, les entreprises préfèrent financer des garanties prévoyance plutôt qu’une couverture dépendance, ceci d’autant que c’est une éventualité très lointaine pour le salarié, même senior », déclare Nathalie Thool, directrice santé et prévoyance d’Allianz France. Quelques grands groupes ont toutefois mis en place des régimes de dépendance à cotisations définies ouverts à l’ensemble de leurs salariés où il est possible de continuer à cotiser à titre individuel après avoir quitté l’entreprise, ainsi que d’ouvrir des droits pour le conjoint. Pour ce risque long, qui plus est, les demandes sont loin de se bousculer au portillon. Les assureurs sont dans l’attente de la réforme à un moment où les taux d’intérêt flirtent avec le négatif. « Les entreprises subissent actuellement la baisse de la croissance et des taux d’intérêt. Les budgets d’assurance sont très suivis et l’on assiste à une rationalisation des coûts. Si certains employeurs pourraient être tentés de contracter une garantie dépendance à travers du collectif, le déploiement d’un tel produit doit être piloté de manière efficiente », met en avant Marina Vivargent, responsable innovation data santé et prévoyance de Gras Savoye Willis Towers Watson.
Au sein des contrats collectifs, deux catégories permettent de...