Que ce soit via leurs actions d'information ou leurs contrats santé et dépendance, les acteurs de l'assurance participent à la prévention de la perte d'autonomie et veulent être reconnus par l'Etat.
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Anticipation et prévention de la perte d'autonomie, tel est le premier axe du projet de loi d'adaptation de la société au vieillissement. Axe majeur de sa politique en la matière, le gouvernement y consacrera 185 M€ en année pleine. Afin de prévenir et retarder la perte d'autonomie, il est notamment prévu de financer des actions de prévention par la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA). Mais aussi d'instaurer une conférence des financeurs de la prévention de la perte d'autonomie des personnes âgées dans chaque département.
Si vieillir est inéluctable, encore faut-il bien vieillir ! Or, il existe plusieurs types de vieillissement : le bien vieillir, sans pathologie, le vieillissement usuel avec des atteintes physiologiques inéluctables mais sans pathologie définie, et le vieillissement pathologique avec, entre les deux, un état de fragilité. Et pour vivre longtemps en bonne santé, il faut prendre soin de soi, entretenir son corps, sa mémoire, prévenir la malnutrition et aussi garder une activité sociale. « C'est le message que nous nous efforçons de faire passer auprès du grand public pour le sensibiliser au bien vieillir », affirme Jean-François Boulat, vice-président de Macif mutualité.
En réalité, en France, la majorité des personnes âgées vieillit dans de bonnes conditions d'autonomie. Seuls 8 % des plus de 60 ans sont considérés comme dépendants et sont bénéficiaires de l'allocation personnalisée d'autonomie (APA). Et à 85 ans, seule une personne sur cinq...