Ces caméras sont-elles utiles en sport mécanique ?
Nous avons relativement peu de recul sur l'usage de ces petites caméras, mais celles qui sont embarquées dans les voitures du championnat du monde de rallye WRC par exemple permettent de nous fournir des images précieuses en cas de choc. On peut imaginer que dans le futur, on puisse en faire de même dans les voitures de chacun pour la circulation quotidienne, cela se fait déjà dans d'autres pays.
Incontestablement, les images fournissent des éléments de preuve supplémentaires en cas de sinistres, c'est un plus par rapport à il y a quelques années. Lors de courses officielles ou pendant des manifestations hors compétition (comme les stages de pilotage) sur circuit fermé, les règles du code de la route ne s'appliquent pas. Lors des sinistres, les images des GoPro peuvent aider à comprendre la cause des accidents.
Peuvent-elles aider à faire baisser la sinistralité ?
Aujourd'hui, les décisions prises par la justice après des sinistres corporels en sports mécaniques s'appuient sur un arrêt du 4 novembre 2010, lequel abandonne le principe d'acceptation du risque en retenant le principe de la responsabilité sans faute du fait des choses (art. 1384 du code civil). Cela peut donc s'appliquer aussi aux organisateurs d'activités sportives.
Je pense que dans ce contexte jurisprudentiel, les organisateurs équipés de ces petites caméras pourraient éviter d'être tenus pour responsables sur certains accidents et améliorer la sécurité et la prévention. Surtout que les décisions de justice, même difficiles à rendre, vont très vite.
Doivent-elles faire l'objet de normes particulières ?
Il y a une...