Bilan

Un PER passe et Premium gagne !

Publié le 3 janvier 2022 à 16h54

Stéphane Tufféry    Temps de lecture 3 minutes

Groupe Premium a bouclé l’exercice 2021 sur une croissance purement organique de 47 % ! Avec les deux acquisitions réalisées l’an dernier, la hausse de l’activité s’affiche à 85 %.

« Toutes les composantes de Groupe Premium ont réalisé un très bel exercice 2021 », se félicite Olivier Farouz, président du groupe de courtage qui réunit Predictis, courtier vie-épargne-prévoyance (24 M€ de CA 2020), mais aussi Capfinances, actif sur les mêmes spécialités de l’assurance vie et de la retraite (26 M€ de CA 2020), et Flornoy, sa filiale de gestion d’actifs qui dispose de 2,3 Md€ d’actifs sous gestion depuis qu’elle a fait l’acquisition cet été de Ferri gestion. Depuis peu, Groupe Premium dispose d’un troisième silo d’activité avec la gestion de patrimoine. En septembre, le groupe s’est en effet porté acquéreur, à travers six lettres d’intention, de conseillers en gestion de patrimoine et gestion de fortune. Des acquisitions qui doivent porter les actifs sous gestion du groupe à 5,5 Md€. « Mon ambition est de faire du département CGP un troisième moteur de performance de Groupe Premium, avec l’objectif de réaliser un tiers du chiffre d’affaires total d’ici deux ans », explique Olivier Farouz.

Mais au-delà des perspectives, l’heure est au bilan et à la clôture des comptes. Et sur ce plan aussi, « tous les signaux sont au vert, remarque Olivier Farouz. Notre activité retraite a été excellente en 2021, grâce au PER bien sûr mais surtout grâce aux équipes commerciales qui se sont emparées du produit et l’ont largement distribué. La collecte vie a elle aussi été remarquable, avec une progression à trois chiffres. Au total, nous avons bouclé l’exercice en croissance purement organique de 47 % ».

Des frais rognés

Parmi les facteurs explicatifs de cet insolent succès, y compris sur un marché porteur comme celui de l’épargne-retraite l’an dernier, la décision prise par le groupe au printemps 2021 de limiter les frais d’entrée sur ses produits retraite et vie. Depuis le 1er octobre, des frais de 1,5 % sont appliqués aux nouveaux versements d’épargne, contre 4,5 % précédemment, « pour le même niveau de service, explique le président. Il a fallu convaincre nos assureurs, se convaincre nous-mêmes du bien-fondé d’une décision qui revient à limiter nos marges et aussi convaincre le réseau qu’il allait s’y retrouver ». Pour les distributeurs, cela signifie moins de commissions, pour le Groupe Premium moins de marge opérationnelle, et pour les assureurs cette décision a conduit à renégocier les protocoles d’accord avec le groupe. « Tout le monde a joué le jeu et s’y retrouve aujourd’hui puisque le panier moyen augmente et le volume de souscriptions aussi », conclut Olivier Farouz qui ne cache pas que la sortie du ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, sur le thème du trop-plein de frais appliqué aux produits d’épargne-retraite, l’a beaucoup aidé. Le groupe, qui réalisait 25 M€ de CA en 2018, a clôturé l’exercice 2021 avec un CA de près de 100 M€.

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