Comment expliquez-vous le succès de BPSIs-Naoassur ?
Nous sommes un courtier grossiste à forte dominante technologique et plus d’un tiers de nos collaborateurs sont des informaticiens. Nous sommes aujourd’hui capables de nous connecter à tous les outils propriétaires d’un partenaire distributeur. Nous avons dans un premier temps développé, à travers notre marque Naoassur, un outil de workflow qui permet d’accélérer et de simplifier la phase de souscription pour le client final. Les problématiques de signature électronique, de devoir de conseil et de protection des données médicales ont été intégrées. Ainsi, dans un objectif de 9 cas sur 10, on se met en position de pouvoir émettre le certificat d’assurance en temps réel, ce qui décuple le taux d’acceptation des dossiers traités par nos courtiers partenaires. Cela a permis de conquérir, dès février 2015, à travers une offre de services full digital, le grand courtage en crédit immobilier, et de devenir également un acteur de référence de la gestion pour compte de tiers à travers notre structure Multinet services qui intervient aujourd’hui pour Swiss Life, Suravenir et Oradéa vie. Nous venons de signer avec la CNP. Enfin, nous proposons depuis mi-2017 un comparateur : Accélérassur.
Le courtier grossiste comparateur est-il le modèle gagnant ?
Cet outil nous permet de répondre aux attentes des sociétés de courtage de plus petites tailles qui disposent ainsi d’une gamme de produits complète, le tout en ne saisissant qu'une seule fois les données clients. Gain de temps, simplification et process unique sont les éléments prépondérants recherchés par nos partenaires, avec lesquels nous espérons faire plus de 80 % de leur production.
Le courtage d'assurance connaîtra-t-il le même essor que celui du crédit immobilier ?
La part de marché des courtiers en crédit immobilier croît d’année en année et celle de l’intermédiation en assurance emprunteur devrait s’en approcher. D'ailleurs, le législateur, avec la loi Hamon et l'amendement Bourquin, souhaite apporter plus de concurrence et de transparence sur ce marché proche des 7 Md€ de primes annuelles. Le courtage de proximité pourrait en être le grand gagnant.