Alors que l’assurance table depuis plus d’une décennie sur le digital et le décloisonnement informatique de son existant, Earnix – InsurTech spécialiste des solutions cloud pour la tarification, la souscription et la personnalisation des offres – dévoile sa troisième étude annuelle sur l’état du marché et l’impact de la technologie dans l’assurance « 2024 Industry Trends Report »*.
Selon Nicolas Thévenet, directeur des ventes Europe d’Earnix, « sans conteste, beaucoup de porteurs de risques savent comment capitaliser sur les atouts qu’offre le marché, en vue de rester en phase avec le terrain, et surtout quels choix opérer dans cet environnement mouvant, fortement concurrentiel pour se démarquer. Pour autant, une majorité ne sait pas comment s’y prendre ou tout simplement, comment concrétiser leur vision ». Afin de faire le point sur l’état du marché de l’assurance, l’InsurTech a confié à Market Research Group la réalisation d’une étude. Celle-ci confirme la montée en puissance de l’intelligence artificielle.
Réalisée auprès de 431 dirigeants de l’assurance, dont 43 en France, l’enquête met également en exergue les principales tendances et perspectives du secteur et le rôle que la technologie peut jouer dans leur développement. La mouture 2024 comporte de multiples enseignements pour le marché de l’assurance : 70 % des répondants prévoient de déployer des modèles d’IA afin de réaliser des prévisions à partir de données en temps réel dans les deux prochaines années. « Si l’IA existe depuis des décennies, la capacité à accéder à des données diverses et variées de qualité est plus récente, ce qui nécessite une restructuration de l’existant informatique et ouvre un potentiel d’exploitation aux modèles d’IA », déclare Nicolas Thévenet. « Il apparaît clairement que l’IA reste le centre de gravité de la modernisation de la technologie dans le secteur ces dernières années », détaille-t-il.
Erreurs de conformité
D’autre part, plus de la moitié des personnes interrogées (51 %) déclarent que leur entreprise a dû payer une amende ou procéder à des remboursements en raison d’erreurs de conformité réglementaire commises au cours de l’année précédente. Si le respect de la réglementation apparaît comme indépassable, la qualité de la donnée reste prégnante pour la conformité des opérations. Par ailleurs, 58 % des répondants prennent plus de cinq mois pour mettre en œuvre une modification des règles de souscription et 21 % plus de sept mois. Une lourdeur due pour partie aux limites informatiques des porteurs de risques qui doivent encore faire évoluer leurs systèmes propriétaires émaillés de mainframes et moderniser leurs opérations. Toutefois, seulement 50 % d’entre eux admettent qu’ils ont pris du retard. Au-delà de ces enseignements, « l’enquête de cette année révèle un recours soutenu à l’IA et un déploiement de solutions étalé sur un délai moyen de cinq à sept mois pour les changements de règles de souscription. Pour autant, l’inflation, le changement climatique, le risque de cybersécurité et les conditions économiques incertaines continueront à mettre les assureurs à l’épreuve », conclut Nicolas Thévenet.
* le rapport est librement téléchargeable sur earnix.com.