La dirigeante décline sa feuille de route depuis son arrivée dans le groupe Finare à la tête de l'activité courtage.

Dans quel contexte avez-vous pris le poste de directrice générale courtage d’ECA assurances en fin d’année dernière ?

Fondée en 1995, ECA assurances – filiale du groupe Finare – comporte deux pôles : l’un dédié à la vente directe, l’autre à l’activité de courtier grossiste. Je suis arrivée en octobre 2020 chez ECA assurances avec l’ambition partagée avec Karim Irouche, président-directeur général de Finare, de développer encore davantage l’activité de courtier grossiste d’ECA assurances, qui compte à ce jour quelque 5 000 courtiers partenaires. En tant que courtier grossiste, nous partageons avec nos courtiers partenaires un ADN commun, nous connaissons parfaitement leur fonctionnement, ils trouvent chez nous une agilité qui correspond à leurs attentes.

Quelle est la stratégie de développement d’ECA assurances ?

Nous sommes présents sur trois marchés : le particulier, l’entreprise et le patrimoine. En ce qui concerne le marché des particuliers, déjà bien développé, nous disposons d’un catalogue de produits très large en santé, auto, habitation, prévoyance individuelle, et bien sûr en assurance des animaux. Nous souhaitons poursuivre encore le développement sur ce créneau.

Et vis-à-vis des entreprises ?

Sur les risques de l’entreprise, nous avons d’ores et déjà des offres en protection sociale des dirigeants TNS. Nous avons pour ambition de mettre l’accent sur ce segment, en développant en parallèle une offre dommages à l’horizon 2022 : par exemple en RC décennale pour les artisans du bâtiment.

Nous avons revu notre offre en santé/prévoyance des TNS en l’élargissant et en adoptant un parcours de vente « full digital ». Les formalités médicales à l’entrée sont désormais effectuées en ligne, ce qui permet au courtier de fluidifier la souscription, mais aussi de sécuriser le respect des contraintes induites par le RGPD, ainsi que les obligations liées au secret médical. Nous proposons aujourd’hui trois produits en prévoyance (portés par Aréas, Mutuelle bleue et Swiss Life) et deux en santé, sous un format de « comparateur ». En outre, ECA assurances a mis en place dans le parcours de vente un simulateur de régime obligatoire en temps réel, ce qui renforce le rôle de conseil des courtiers. Par exemple, le courtier entre les informations de son prospect dans l’outil, qui va simuler le régime obligatoire dont il dépend et indiquer les règles d’indemnisation correspondantes à son régime spécifique. Sur cette base, le courtier va pouvoir construire une réponse adaptée (des garanties indemnitaires ou forfaitaires sous déduction du régime obligatoire ou en complément).

Et sur le volet patrimonial ?

Nous sommes très fiers d’avoir totalement digitalisé le parcours client en épargne-retraite, et ce en le simplifiant : les courtiers ne mettent que quatre minutes pour effectuer la souscription en ligne d’un PER individuel. Pour mémoire, les courtiers ont de nombreuses obligations en matière patrimoniale : ils doivent notamment réaliser une découverte client très poussée et normée. En adéquation avec les besoins de son client, si le courtier propose un PER, il pourra, grâce au parcours dématérialisé, proposer à ce dernier de signer électroniquement son contrat.