Transformation

Maif : le changement c’est maintenant

Publié le 29 septembre 2021 à 8h00    Mis à jour le 4 octobre 2021 à 15h48

Stéphane Tufféry

La DSI de Maif, forte de 600 collaborateurs, sert ses 7 000 utilisateurs répartis sur près de 300 sites dans une logique de plate-forme ouverte sur l’extérieur.

Stéphane Tufféry
rédacteur en chef

Open insurance, Insurance as a service, UX, API… La direction des services informatiques de Maif, engagée depuis 2017 dans le vaste plan Cap21 de refonte complète du système d’information de la mutuelle, achève sa mue. À l’image de la mutuelle, la DSI de Maif, emmenée par Nicolas Siegler, directeur général adjoint du groupe et président de l’instrument de place Darva depuis 2014, s’est profondément transformée dans l’intervalle. Elle était dotée d’un plantureux budget de 100 M€ pour mener à bien ce plan, qui visait à placer le SI au cœur du groupe – transformation digitale, refonte des SI vie & non-vie, des interfaces internes (utilisateurs) et externes (clients) – mais aussi à permettre à Maif de prendre toute sa place dans la révolution du big data et de l’IA. Pour remplir ces ambitieux objectifs, la réalisation de Cap21 a notamment pris la forme d’une alliance entre la DSI et la direction générale pour réformer en profondeur le SI en fonction des besoins métiers. « Cette alliance a donné lieu à sept programmes à mettre en œuvre pour répondre aux besoins des directions métiers, chaque chantier étant co-porté par la DSI et les métiers concernés », résume Nicolas Siegler.

 

Enfin, dernier volet du plan Cap21, l’alliance nouée avec la DRH et le choix d’internaliser les effectifs des développeurs informatiques « désormais au cœur de notre stratégie », précise le DGA. Mais internaliser des perles rares comme les développeurs et autres data scientists ne se décrète pas. « Pour attirer les meilleurs et les fidéliser, il nous fallait des conditions d’accueil optimales ; être en mesure de parler télétravail avant même sa généralisation du fait de la pandémie a constitué un plus ; concrètement, nos modalités de travail Agile ou notre choix stratégique de privilégier l’open source sont des éléments différenciants pour recruter des informaticiens », explique Nicolas Siegler. Avec la récente refonte du SI IARD, véritable réacteur informatique de la mutuelle, la DSI boucle son plan quinquennal et entre de plain-pied dans un nouveau cycle. Une période s’ouvre où l’informatique de l’assurance n’aura plus rien à voir avec ce qui est en cours aujourd’hui. « Nos enjeux pour l’avenir sont nombreux et ont trait à la plate-formisation de notre activité, à la qualité du service délivré, à la performance des SI en termes de sécurité et de résilience, ainsi qu’à notre capacité de maintenance au fil de l’eau », conclut le DGA.

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