Selon Euler Hermes, l’impact négatif du reconfinement sur la croissance économique du quatrième trimestre de la zone euro devrait être 30 à 60 % moins sévère que celui constaté au printemps dernier.
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Cet impact plus modéré provient du fait que ce nouveau confinement, moins strict, contraint moins de secteurs d’activité à cesser leur activité et laisse les écoles ouvertes, nous dit l’assureur crédit. En revanche, ajoute-t-il, la reprise attendue au premier trimestre 2021 devrait être plus modérée que prévu, les gouvernements pouvant être moins enclins que l’été dernier à assouplir rapidement les mesures sanitaires post-confinement. Concernant la France, la filiale d’Allianz estime qu’un confinement prolongé jusque mi-décembre, suivi d’une levée partielle et l’application d’un couvre-feu pendant les fêtes de fin d’année, contractera le PIB de 7,1 % en séquentiel sur le dernier trimestre. La croissance française s’établirait ainsi à -10 % sur l’ensemble de 2020, avant de se redresser de +6,2 % en 2021.