Dans un contexte de poursuite de la crise liée à la pandémie de la Covid-19, la 5e édition du baromètre QBE de la gestion des risques des PME et ETI françaises enregistre une augmentation des risques pour près de 30 % des dirigeants. Un taux supérieur à celui d’avant-crise.
Face à cette augmentation, la gestion des risques est perçue comme l’un des piliers de la compétitivité des entreprises (51 %) après la stratégie commerciale (61 %) et l’innovation - R&D (52 %). Seule typologie de risques à enregistrer une hausse significative en tendance dans cette édition du baromètre QBE, les risques humains arrivent en tête des préoccupations des entreprises et concernent près de 80 % des dirigeants interrogés. Les entreprises petites et moyennes redoutent en particulier les accidents du travail (66 %), les arrêts maladie ou maladies professionnelles (62 %), mais aussi les difficultés de recrutement (56 %) et la démission de collaborateurs clés (43 %). Les risques RH montent en puissance au sein des entreprises qui évoluent sur un marché de l’emploi tendu. Viennent ensuite les risques matériels (55 %) et de marché (48 %). Il est à noter que les risques financiers diminuent fortement cette année (35 %), après un pic en 2020. Toutefois, ils restent liés à la situation économique puisque c’est avant tout la variation des matières premières (19 %) et l’inflation (18 %) qui préoccupent les PME et ETI. Classés bons derniers des préoccupations des dirigeants cette année encore, les risques immatériels – cités par 30 % d’entre eux – peuvent pourtant porter gravement atteinte aux entreprises. Parmi eux, le risque cyber semble toutefois bien identifié par les PME et ETI. Après une forte hausse en 2020, la perception du risque cyber se maintient à un haut niveau (73 %).