Avec le décès toutes causes (y compris le suicide, après un an de carence) et la perte totale et irréversible d'autonomie (PTIA), le nouveau contrat de prévoyance individuelle d'Aviva se borne à l'essentiel. Et c'est en cela qu'il est intéressant : pas de fioriture ni de garantie gadget.
Tout juste quelques garanties d'assistance, du type soutien psychologique aux proches de l'assuré décédé, viennent parfaire l'offre pour le moins basique d'Aviva.
L'objet de "Primo protection" est de garantir le paiement d'un capital au bénéficiaire en cas de décès, et à l'assuré en cas de PTIA, suite à un accident ou une maladie.
A la souscription, l'assuré a le choix entre cinq montants de capital de 10 000 à 50 000 €. Vu la faiblesse de ces montants et l'offre résolument sobre imaginée par Aviva, la tarification, fonction de l'âge du souscripteur, est attractive.
A 30 ans et pour un capital de 30 000 €, il en coûtera 5 € par mois au souscripteur. A 45 ans et pour 50 000 € de capital, la cotisation mensuelle dépasse tout juste les 20 €.
Primo protection, dont le nom de baptême donne le ton, revient aux fondamentaux de l'assurance prévoyance : garantir une protection financière à ses proches en cas de coup dur.
Le contrat peut courir jusqu'à l'année des 70 ans de l'assuré pour la garantie décès et jusqu'à 65 ans pour la garantie PTIA.
A toutes fins utiles, il est à noter parmi les rares exclusions de Primo protection que le capital en cas de décès ne saurait être versé au bénéficiaire condamné pour avoir volontairement donné la mort au souscripteur. Basique ne veut pas dire simpliste...