L’attrait des investisseurs pour le secteur des FinTech ne fait plus de doute. En effet, le second semestre de 2018 s’est achevé en confirmant la progression observée en France dans les levées de fonds FinTech pour atteindre 365 M€ à travers 72 opérations, contre 318 M€ à travers 61 deals en 2017, détaille KPMG dans son étude sur le financement des FinTech en France.
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L’année dernière a été marquée par des opérations de plus en plus nombreuses pour un ticket moyen quasi stable de l’ordre de 5,1 M€ par deal contre 5,2 M€ en 2017. Toutefois, quatre FinTech françaises ont réussi à lever plus de 20 M€. Parmi elles, Ledger avec une opération record à 61 M€, October (ex-Lendix avec 32 M€), Alan (23 M€) et Qonto (20 M€). « Il faut néanmoins avoir à l’esprit que les pépites de la FinTech européenne, à l’instar de la néobanque britannique Revolut ou l’allemande N26, ont respectivement levé 250 M$ et 160 M$ », rappelle KPMG. Si ces FinTech séduisent davantage les investisseurs que les jeunes pousses tricolores de la finance, explique le cabinet, c’est parce qu’elles utilisent des innovations plus poussées avec des modèles qui intègrent le crédit, l’épargne, la devise, la crypto-monnaie au niveau international.
KPMG souligne par ailleurs qu’en termes de métiers comme de technologie, l’environnement FinTech continue d’évoluer : les investisseurs privés s’orientent à présent aussi vers des sources d’innovation plus récentes comme la blockchain (avec 19 % des fonds levés en 2018), l’AssurTech (12 %) ou la RegTech (6 %).