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« Leocare vise 1 milliard d'euros de primes en 2026 grâce à son approche client »

Publié le 1 septembre 2021 à 8h00    Mis à jour le 1 septembre 2021 à 10h32

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Créé en 2017, Leocare, qui intervient dans les domaines de l’assurance habitation, auto/moto et smartphone, bouscule son secteur. La société compte 47 000 adhérents et ses cotisations devraient totaliser près de 30 M€ cette année, contre 1 million en 2019. Christophe Dandois, son cofondateur, nous présente les évolutions du secteur de l’assurance-dommages ainsi que les ambitions de l’entreprise, qui connaît une croissance exponentielle depuis son lancement.

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Pourquoi avoir lancé votre société sur un marché déjà très concurrentiel ?

Nous souhaitons contribuer au renouvellement des pratiques de notre secteur, soumis à de profondes mutations. Comme cela a été le cas dans le passé par exemple pour le secteur des télécoms, ces mutations sont favorisées par trois facteurs. D’abord une évolution réglementaire avec la loi Hamon qui a été dans le sens de l’intérêt des consommateurs. Ensuite, la transformation d’un produit grand public, l’assurance, par une approche servicielle, qui permet l’appropriation de l’usage par le client. Enfin, la levée progressive des barrières à l’entrée grâce au développement des technologies. Le monde traditionnel de l’assurance se fonde sur une approche actuarielle pour construire les contrats. Notre vision est basée, au contraire, sur les besoins des clients pour leur proposer, grâce à l’exploitation des données, un point d’entrée simple et unique. A travers une approche 100 % digitale, seul le numéro de mobile est nécessaire pour accéder à l’application Leocare et à l’ensemble de ses services.

Quels ont été les impacts de la crise sanitaire sur votre modèle ?

Elle a dégradé l’image des assureurs historiques et révélé que leur modèle n’était plus adapté aux attentes des Français. Pendant les confinements successifs, nos clients ont pu réduire jusqu’à 20 % le montant de leurs primes notamment grâce à la moindre utilisation de leur véhicule. Dans une période marquée par un plus grand repli sur soi, l’hyperpersonnalisation de notre approche est particulièrement appréciée. Là où les acteurs historiques s’attachent à une prévention collective, Leocare s’adapte aux besoins de chaque individu. 2021 est une année charnière pour le marché français de l’assurance-dommages, en retard sur ces avancées par rapport aux Etats-Unis et à l’Allemagne. Leocare ambitionne de devenir un des leaders français pour se déployer ensuite sur le marché européen de l’assurance-dommages, évalué à 280 Md€. La société vise un milliard d’euros de primes en 2026 grâce à son approche client.

Quelles sont les valeurs désormais indispensables pour les assurés ?

La proximité, la transparence et la flexibilité sont essentielles. Nous considérons les assurés comme des clients auxquels nous proposons des services. Près de 60 % de nos effectifs sont dédiés au service client et nous avons choisi d’internaliser l’ensemble de la relation client pour la simplifier et proposer un dialogue permanent. La proximité implique d’aller plus loin que la protection des risques : elle suppose aussi la prévention. Nous avons développé le service « Take Care », qui utilise les données GPS des accidents corporels en France, pour informer le conducteur lorsqu’il entre dans une zone à risque.

La transparence suppose de déployer une forte pédagogie permettant à chaque client de comprendre quels indicateurs impactent la prime. Ainsi pour l’assurance auto, en fonction de la domicialisation du véhicule, le niveau de risque n’est pas le même et une jauge de couleur apparaît pour indiquer l’impact sur le tarif, ajusté en conséquence. Nous nous sommes aussi inspirés d’Uber Eats pour offrir une gestion de sinistre en temps réel, qui permet au client d’être informé sur l’état d’avancement de la gestion du sinistre. La flexibilité implique, quant à elle, d’adapter le niveau des primes aux évolutions des besoins de nos clients.

Quelles avancées peuvent être encore réalisées sur votre marché ?

Nous sommes dans une constante remise en question pour intégrer de nouveaux services. Nous souhaitons modifier la vision du monde de l’assurance pour introduire davantage de confiance. Notre engagement auprès de nos clients se veut aussi sociétal et nous nous envisageons comme une société à mission. Nous avons demandé aux autorités la dématérialisaton de la carte verte, qui permettrait de réaliser des économies financières et écologiques non négligeables. Nous allons poursuivre dans cette voie.

La prochaine étape consiste à aboutir à l’équivalent d’un « triple play » de l’assurance. Il y a encore des obstacles réglementaires à lever mais nous souhaiterions délivrer un seul contrat par foyer. Les clients seraient ainsi déchargés des questions contractuelles et pourraient plutôt se concentrer sur l’évolution des usages de leur foyer.

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