Une montre connectée permet d'explorer de nouveaux territoires de communication, notamment en B to C, de découvrir de nouveaux usages, un nouvel écran, de nouveaux gestes... L'objet est discret, personnel et moins intrusif ou agressif qu'une paire de lunettes connectées par exemple. Le potentiel de l'Apple Watch réside dans le fait qu'elle offre à ses utilisateurs la possibilité d'accéder à des services simples (gestes d'urgence, localisation de professionnels de santé, remboursements), tout en répondant à des besoins d'immédiateté et de spontanéité.
Nous avons adapté nos services à ce nouvel objet, avec ses avantages mais aussi ses inconvénients. Nous avons décidé de nous lancer dans ce projet en février 2015, avec environ un mois de développement. La contrainte a été de travailler uniquement sur simulateurs tout en suivant les instructions du constructeur. Nous avons tout de même eu le droit de tester l'application en situation avant la sortie de la montre, chez Apple à Londres, pour notamment corriger les éventuels bugs. L'important pour nous a été de conserver le strict nécessaire sur cette interface, qui reste un sous-ensemble de notre application « Mon Allianz mobile » pour smartphone. La simplicité est selon moi la clé du succès pour cet objet.
Notre intérêt pour l'Apple Watch reflète notre volonté d'expérimenter les évolutions technologiques le plus tôt possible et de monter en compétence sur un objet qui peut prendre une place de plus en plus importante dans la relation client. C'est un pari que de prendre le risque de se tromper, mais les premiers retours sur cette application sont positifs. Même nos agents généraux sont enthousiastes sur notre prise de position autour de cet objet.