Gestion de sinistres

Le self-care passe au service client

Publié le 7 mai 2021 à 8h00

Emmanuel Mayega

Pour faciliter son processus de gestion de sinistres automobiles, L’Olivier assurance table sur la solution WeProov Claim. Grâce à des web services qui autonomisent l’assuré auto, celui-ci peut opter pour un règlement de gré à gré. Une approche qui permet de faire baisser les délais et les coûts, et qui améliore la satisfaction client.

Emmanuel Mayega
journaliste

Moment d’angoisse par excellence, le sinistre auto – et la gestion assurantielle du dossier qui l’accompagne – demeurent une véritable boîte noire pour le client, ravalé au rôle ingrat de sujet inactif, sans voix au chapitre. Depuis peu, L’Olivier assurance décline une nouvelle façon d’instruire un sinistre auto et pousse les feux d’un mode novateur de gestion en gré à gré, déjà largement utilisé en habitation.

Testée et validée depuis des années dans la gestion des dommages MRH, la procédure portée par WeProov fait ses premiers pas en France en assurance auto. « Nous sommes aux aguets des évolutions du marché. Celle proposée par WeProov nous a immédiatement séduits, car elle nous donne les moyens d’atteindre nos objectifs de satisfaction client, de baisse des coûts et de niveaux de primes compétitifs sur le marché », déclare Hugo Delavaquerie, manager en soutien du département sinistres de L'Olivier assurance.

Lors de sa veille, l’assureur a acté le déploiement opérationnel de la solution, déjà sur le marché, chez des courtiers flottes auto (Marsh, Diot, Verlingue) comme chez des bancassureurs (Natixis assurances) et s’est laissé séduire par son potentiel à alléger le processus de gestion de sinistres. L’Olivier assurance a ainsi retenu WeProov Claim et implémenté la solution sous forme de web service dans son système d’information.

En cas de sinistre, l’assuré prend des photos des dommages par smartphone avant de les expédier à son assureur ; analyse et chiffrage des dégâts sont réalisés par WeProov. Dès lors que le dossier est éligible (sinistre matériel de faible intensité, exclusion des bris de glace, des dommages corporels), le client reçoit un lien SMS vers lequel il doit retourner ses photos des dommages pour instruction. En fait, « le véhicule doit être en état de marche et sans danger pour les autres automobilistes et la valeur du sinistre ne doit pas dépasser un montant que nous voulons garder confidentiel, pour des raisons de concurrence évidente, pour être éligible à cette procédure », explique Hugo Delavaquerie.

Pour l’heure, dans une première phase de démarrage, cette procédure est ouverte à un nombre limité des 300 000 clients du portefeuille auto de L’Olivier assurance. Ces assurés peuvent, au terme de l’évaluation des dommages, accepter l’indemnisation proposée et procéder aux réparations avec ou sans un professionnel de l’automobile. Selon les premières analyses, les clients se déclarent très majoritairement satisfaits de cette nouvelle possibilité : après sinistre, ils sont 96 % à l’affirmer. « Nos clients restent chez L’Olivier assurance après un dommage », observe Hugo Delavaquerie. Cette personnalisation des parcours clients, comme l’a montré la récente étude « Insurance Trends & Tech Insights » de KPMG France, reste un levier de fidélisation pour le secteur. Le point fort le plus apprécié par les assurés est le gain de temps avec des délais de traitement des sinistres qui passent d’un mois en moyenne à moins de quarante-huit heures.

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