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Le « Car as a Service » prend de l’assurance

Publié le 29 janvier 2024 à 16h38

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Covéa Affinity équipe en assurances sous marque blanche les constructeurs et distributeurs de l’automobile. L’assureur s’est fait une spécialité d’accompagner ses partenaires avec des offres adaptées aux mutations des usages de l’auto, comme l’explique Daniel Beliki, son directeur du développement.

Consommons-nous de l’automobile comme il y a dix ans ?

Elle reste le moyen de transport préféré des Européens même si leur kilométrage diminue. Les usages ont cependant été impactés par des évolutions technologiques, sociétales et différentes crises. Nous assistons à une bascule vers un modèle non plus de propriété mais d’usage, avec moins de propriétaires et plus de locataires, grâce aux booms de la LOA et de la LLD. Ces mutations sont amplifiées par l’électrification du parc auto, le développement des véhicules autonomes, les fortes hausses de prix de voitures toujours plus équipées et des réglementations plus contraignantes. Nos partenaires, constructeurs, financeurs et distributeurs autos transforment en profondeur leur modèle économique : plutôt que de vendre une auto, ils se convertissent de plus en plus en prestataires de services de mobilité. C’est ce qu’on appelle le Car as a Service.

Comment répondez-vous à ces mutations ? Avec quels produits, services et contrats accompagnez-vous vos partenaires ?

Covéa Affinity travaille avec les principaux acteurs du marché. Nous leur fournissons des contrats et services sous marque blanche, proposés le plus souvent avec le financement du véhicule. Nous proposons trois typologies d’assurances. Des garanties de financement (GAP) pour lesquelles nous sommes le leader européen, des garanties mécaniques pour plusieurs grandes marques, et des garanties dommages adossées au financement.

Comment ces mutations impactent les produits et services que vous construisez pour vos partenaires ?

La relation avec leurs clients est en pleine transformation. Il y a encore peu, nos assurances étaient proposées par le distributeur à l’acquéreur du véhicule. Avec la LLD, nous intervenons dans une relation loueur/locataire d’une nature juridique différente. Leurs contrats de service doivent donc s’ajuster. Nos garanties prennent également en compte les évolutions technologiques : ainsi, constructeurs et distributeurs nous demandent de plus en plus d’assurer les batteries de leurs voitures électriques au-delà de la garantie constructeur. Nous garantissons aussi les bornes de recharge au domicile de leurs clients. Comme nous adaptons nos couvertures à une bonne prise en charge des équipements électroniques embarqués. Covéa Affinity fait face à des typologies de risques divers et à une évolution constante des technologies. Ainsi, l’explosion du leasing voit émerger de nouvelles demandes avec notamment le boom des formules « par abonnement » sans durée fixe, et s’étend aussi aux voitures d’occasion. Nos solutions doivent systématiquement être repensées pour intégrer ces évolutions. Les formules de rachat de franchise sont parfois déterminantes dans le succès d’une offre de location et doivent coller aux moyens et attentes du public ciblé. Quant à la gestion des frais de restitution, elle représente une problématique client délicate que les assurances peuvent aider à résoudre.

De nouveaux acteurs de la Tech ou de l’automobile investissent l’assurance auto. Les considérez-vous comme des concurrents ou complémentaires de vos métiers ?

Un peu les deux ! Les FinTech nous apportent de l’agilité et de l’efficacité, notamment dans l’implémentation de solutions digitales. Certaines s’imaginent capter plus de valeur en se substituant aux assureurs, mais renoncent vite car l’assurance consomme beaucoup de fonds propres. Or, l’argent n’est plus aussi bon marché… Avec nos constructeurs et financeurs, nous privilégions une logique win/win avec un partage de valeur permettant une communauté de sorts, qu’il s’agisse de profit share, voire de solutions de réassurance sur des programmes plus importants. Et la mise en place d’une bonne gestion grâce à des intérêts convergents.

La digitalisation et l’IA vous aident-elles dans vos relations avec vos partenaires ?

L’IA commence à apparaître dans la gestion des sinistres car elle y apporte un traitement automatisé, mais pas encore dans la souscription, au contraire de la digitalisation sous l’impulsion entre autres de Tesla : tous les acteurs de l’automobile ont digitalisé leur offre. La distribution omnicanal y est la norme, nos assurances suivent la même voie.

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