Le groupe Apicil vient de publier la deuxième édition de son Observatoire du patrimoine des personnes vulnérables.
journaliste
Dans ce document, le groupe mutualiste dresse le portrait des aidants, ces 4 % des Français (environ 2 millions de personnes) qui gèrent les finances et le patrimoine de personnes majeures de leur entourage n’ayant plus les capacités de le faire en raison d’une situation de handicap, de maladie ou de dépendance. Ainsi, le profil type de l’aidant est un homme âgé de 50 à 64 ans ayant un statut de cadre. Il aide le plus souvent un seul parent, en situation de perte d’autonomie, depuis six ans. L’enquête Apicil révèle également que 72 % des aidants sondés ont un statut officiel en 2020, contre 63 % en 2019. Les 28 % restant prennent donc en charge la gestion des finances de leur proche sans que leur rôle ne soit reconnu par la société. Les aidants qui apportent un accompagnement financier réalisent en moyenne six opérations financières (gestion et surveillance des comptes bancaires, règlement de dépenses...), pour le compte de personnes dont les revenus annuels sont inférieurs à 50 000 €. Les deux tiers d’entre eux ont déjà souscrit ou modifié un contrat d’assurance pour leur proche, et plus d’un tiers a déjà réalisé des opérations boursières. Bien qu’ils soient 55 % à prendre leur rôle comme un devoir (-6 points depuis 2019), 68 % des aidants patrimoniaux (+1 point par rapport à 2019) déclarent rencontrer au moins une difficulté dans l’exercice de leur rôle. Les difficultés les plus fréquemment évoquées sont le manque de temps (pour 32 % d’en eux), le manque de connaissances financières, et le manque d’accompagnement (pour 31 %).