Les emprunts toxiques sont souscrits par les collectivités locales sur le très long terme (parfois plus de 30 ans) et sont assortis d'un taux variable, non pas indexé sur le taux de marché interbancaire, mais sur l'évolution de la devise helvétique. Laquelle n'a de cesse de s'apprécier par rapport à l'euro depuis la crise financière. Les "cliquets" de ces crédits ont vite fait d'affoler les compteurs. Pour soulager les municipalités de ce fardeau, l'Etat et les banques ont créé un fonds de soutien doté de 100 M€ par an pendant une durée maximale de 15 ans. Il en faudrait au moins le double selon Christophe Greffet, qui compte déjà une grosse centaine de collectivités adhérentes à l'association des "Acteurs publics contre les emprunts toxiques" qu'il préside.
Des emprunts à taux variables
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