ChatGPT, l’agent conversationnel d’OpenAI, se positionne comme une solution pour les assureurs en quête d’innovations et surtout d’efficacité. Arrivée outre-Atlantique en novembre 2022, cette innovation attire l’attention de l’assurance française. Mais fidèles à leur prudence, les assureurs se hâtent lentement. De maquettes en POC (Proof of concept), tout le petit monde de la finance s’observe sans que personne ou presque ne dégaine. Il aura fallu attendre le mois de septembre dernier pour voir une annonce relative au lancement d’un agent conversationnel génératif, adossé à ChatGPT, de ce côté-ci de l’Atlantique. Elle nous vient directement du courtier Coover, spécialiste des risques pros et entreprises, qui s’est associé au fournisseur d’information sur les entreprises Pappers pour développer un outil qui vise à répondre à aux questions relatives aux assurances. « Après de multiples POC sur les enquêtes de satisfaction et des itérations multiples afin de parfaire notre modèle de base, nous avons pu mettre notre solution en production », explique Pierre Fruchard, cofondateur et président de Coover. Actuellement, cet assistant virtuel intégré sur le site web du courtier répond en ligne aux questions posées par les utilisateurs tel un coach digital. La solution ChatGPT mise au point formule des réponses précises, actualisées et personnalisées. D’ores et déjà, l’assistant virtuel de Coover a été testé en interne pour des applications aussi diverses que la formation des collaborateurs ou l’automatisation des processus. En outre, il a aussi été évalué auprès d’assurés, en complément du support client classique. Une évaluation concluante qui a confirmé l’efficacité de l’assistant virtuel dans la résolution de questions complexes liées aux assurances.

Acquérir de nouveaux assurés

Les tests ont été effectués à l'aide de 1 000 requêtes quotidiennes pour 200 utilisateurs, et l’assistant virtuel sera exploité par Coover pour ses besoins internes tels que les réclamations, la gestion des polices, les droits et obligations des assurés et, à terme, la gestion des sinistres. Capitalisant sur des algorithmes avancés et une base de données quotidiennement actualisée, l’assistant virtuel doit constituer un atout pour l’acquisition de nouveaux assurés. « Notre nouvel assistant apportera des informations précises et fiables à nos clients, ce qui leur permettra de naviguer en toute connaissance de cause dans le monde, parfois complexe, de l’assurance. à terme, nous voulons rendre les informations accessibles à tous, en offrant un accompagnement personnalisé à chaque étape du processus », explique Pierre Fruchard.

Cette expérience d’IA générative fera sans aucun doute tâche d’huile dans le secteur. D’autres se lancent déjà. À vos marques, prêts, partez !