En matière d’observation de l’évolution de ses métiers, la profession a initié le mouvement. Depuis, nombre de branches professionnelles l’ont suivie. Petit bilan des travaux de l’Observatoire de l’évolution des métiers de l’assurance à l’occasion de son vingtième anniversaire.
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« Cet observatoire est inscrit dans la CCN assurance du 27 mai 1992 », rappelle le secrétaire général de l’Observatoire de l’évolution des métiers de l’assurance (OEMA) Norbert Girard. « C’était une volonté des partenaires sociaux, employeurs et organisations syndicales (OS) que de le mettre en place pour disposer d’un diagnostic de branche partagé. Un contrat d’étude prospective avait été passé avec le ministère du Travail et de l’Economie en 1994, deux ans avant qu’il ne voit le jour. L’OEMA a été constitué sous la forme d’une association loi 1901 sans but lucratif. Son conseil d’administration a accueilli en son sein des représentants syndicaux dès 2005 et sa gouvernance est devenue paritaire en 2015. Jean-Loup Bonvin, représentant employeur élu président en 2012, en est à son deuxième mandat. En 2017, la présidence reviendra à une OS représentative. »
Avec des ressources internes étoffées au fil des années, l’OEMA s’appuie aujourd’hui sur une équipe de 4 permanents : un secrétaire général, une assistante chargée de communication, un chargé de mission et une chargée d’étude démographique.
Et, singularité, il ne recourt pas à des prestataires extérieurs. Son financement est assuré depuis 2015 de façon mixte par la FFA et l’OPCA de branche, Opcabaia. Thierry Tisserand, vice-président de l’OEMA, considère que « l’équipe très pointue fournit un travail d’une grande qualité. Les données statistiques précieuses, riches et affinées, éclairent les OS. Elles sont claires, lisibles et facilement assimilables ».