Label attribué aux entreprises en fonction de leur politique RH, Best Workplaces est aussi un outil censé permettre, en interne, d’évaluer le bien-être des collaborateurs. Retour sur deux expériences d’assureurs en matière de qualité de vie au travail.
journaliste
Générer une culture de la confiance au sein de l’entreprise afin que les collaborateurs évoluent dans un environnement favorable à leur bien-être et donnent le meilleur d’eux-mêmes en vue d’améliorer la performance, tel est l’objectif de l’organisation Great Places to Work à travers le palmarès qu’elle établit annuellement. En premier lieu, l’entreprise postulante doit obtenir la certification Great Places to Work. Celle-ci s’appuie sur un diagnostic à partir d’un questionnaire anonyme adressé aux collaborateurs et sur un dossier recensant les pratiques managériales. Lorsque les entreprises ayant souscrit à cette démarche ont atteint un certain score, elles peuvent alors se voir récompensées du label Best Workplaces et être recensées dans le classement, réédité annuellement. Le classement Best Workplaces 2018 des entreprises de 50 à 500 salariés, publié pour la France en mars dernier, comprend trois entreprises d’assurance : Garance est à la 19e position et L’olivier-assurance auto à la 38e place. Nous les avons toutes deux interrogées.
Sens au travail
Chez Garance, mutuelle d’assurance positionnée sur le marché de la retraite Madelin, le bien-être des salariés est une préoccupation des dirigeants. Le diagnostic posé par Great Places to Work fait le constat que 90 % des salariés de Garance affirment se rendre au travail avec plaisir. Le questionnaire à remplir de manière anonyme par les salariés pour obtenir le label sert aussi à Garance d’instrument de mesure de la satisfaction de ses...