Quelle est l’origine de cette association de femmes de l’assurance ?
L’association Pluri’Elle a maintenant quatorze ans et elle rassemble une centaine de femmes de l’assurance, sans restriction de statut ou de fonction. Les personnes extérieures au secteur peuvent aussi participer mais leur nombre est limité à 15 % du total des membres. Son but est de promouvoir le rôle des femmes dans les métiers de l’assurance et de favoriser leur accès aux postes de dirigeantes. Nous ne cherchons pas à prendre la place des hommes ; nous souhaitons jouer avec les mêmes armes pour atteindre l’égalité, aussi bien dans les promotions que dans les augmentations de salaires.
En quoi consistent les activités du réseau Pluri’Elle ?
L’objectif est d’abord de se connaître et de partager nos expériences respectives pour faciliter notre vie professionnelle. Nous sommes finalement un réseau amical, qui peut aussi donner accès à des opportunités professionnelles. Les femmes ne font pas naturellement de réseautage ; il faut les y encourager. Nous organisons des conférences pour enrichir nos connaissances sur des sujets comme la retraite ou la négociation salariale au féminin. Des rendez-vous culturels ont lieu : nous serons bientôt au Musée de la mode de Paris.
Quelles sont les différences avec un réseau interne ?
L’association est complémentaire des réseaux internes aux compagnies et pallie l’absence de telles initiatives, qui sont notamment peu présentes dans le monde du courtage. Plus nous serons visibles, plus nous aurons d’écoute et d’attention de la part des directions d’entreprises pour promouvoir la place de la femme. Il y a un vrai lobbying à faire auprès des instances...