Autre nouveauté ayant des impacts sur les salariés, en matière de formation professionnelle cette fois, la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » a imposé aux OPCA (organismes paritaires collecteurs agréés) de se regrouper au sein d’un OPCO (opérateur de compétence). L’OPCO Atlas, dédié entre autres à la branche assurance, a été agréé le 1er avril par le ministère du Travail. Philippe Degonzague, président de l’OPCO, nous présente Atlas.
Atlas rassemble 15 branches professionnelles et 18 conventions collectives* des métiers du conseil, du numérique, de la finance et de l’expertise. Cette diversité ne va-t-elle pas complexifier l’offre de services ?
Certes, plus le nombre de branches représentées dans un OPCO est important, plus ses missions sont complexes mais la cohérence des métiers est relativement bonne au sein d’Atlas. De plus, l’ensemble des conventions collectives représentées emploie une proportion assez élevée de cadres et les métiers sont tous à forte valeur ajoutée. Les enjeux de la transformation numérique sont importants pour tous et l’on observe une synergie dans la transformation des business models. Même si les cultures sont multiples à l’origine, il y a des intérêts et des problématiques en commun. Nous allons apprendre à nous connaître au fil du temps et à dépasser les craintes inhérentes à une fusion qui peuvent subsister du côté des OPCA comme des branches.
Quels sont les chantiers qu’Atlas est en train d’amorcer ?
Ils sont nombreux ! L’offre de services n’est pas simple à mettre en place car chaque OPCA avait ses propres propositions. Il faut donc aborder le service sous un autre angle en faisant appel à une nouvelle interface. Des chantiers sont également à mener dans l’informatique, dans les ressources...