Testons un management plus flow
Formateur
Qui n’a pas souhaité avoir des collaborateurs à 110 % de leur potentiel, concentrés et motivés au maximum ? Ressentir cet état de grâce, que l’on nomme le flow, n’est pourtant pas réservé aux seuls sportifs ou musiciens.
Théorisé dans les années 2000 par le psychologue hongrois Mihály Csíkszentmihályi , le flow serait provoqué par un état de concentration optimal.
Mais ce pic de performance, propre aux sportifs de haut niveau, n’a rien de surnaturel. Le flow ou attention sélective est généré par notre cerveau naturellement. Comme l’explique Mihály Csíkszentmihályi : « Pour entrer dans le flow, il faut se situer entre un état d’excitation et de contrôle. La tâche entreprise devient alors un défi. » En fait, une fusion entre action et conscience.
Il n’y a pas de paresse ni de confort dans cette expérience-là, mais une implication de tous à tous les niveaux. Pourtant, seuls 15 à 20 % des individus expérimentent le flow et parallèlement 71 % des employés se disent désengagés au travail. La mise en action des équipes trouve alors tout son sens. Pour favoriser le flow au travail, les espaces sans tables et les réunions debout sont recommandés. Les études le montrent, l’individu a besoin d’être en mouvement pour se réaliser et se concentrer, c’est pourquoi toute stature passive doit être proscrite.
Pour atteindre le flow, le développement d’un individu doit bien entendu passer par un renforcement de ses compétences professionnelles mais surtout par le développement de ses capacités ignorées. Augmenter le niveau d’engagement de vos collaborateurs nécessite une perception claire des objectifs de chacun.
Le flow nécessite d’avoir « la bonne personne au bon poste » voire « les meilleurs aux bons postes ». De mauvais critères d’embauche au départ entraînent la démotivation de tous les collaborateurs in fine.