L’une des conséquences de la révolution numérique se fait durement sentir outre-Atlantique. Chez Goldman Sachs, l’une des banques les plus puissantes du monde, les traders étaient 600 en 2000, ils ne sont plus que 2 ! Les robots et les puissants algorithmes ont remplacé des humains pourtant jugés indispensables jusque-là.

Alors, le numérique va-t-il tuer nos emplois ? Pas forcément, car aux 600 traders se sont substitué 200 ingénieurs informatiques. C’est le concept même de carrière qui est mis à mal. à l’avenir, nous serons amenés à changer de travail plusieurs fois dans notre vie. Ce qui est certain, c’est que toutes les tâches qui peuvent être automatisées seront très rapidement touchées par ce phénomène de mutation du travail. En assurance, la gestion des dossiers sinistres, le travail d’actuariat et même le conseil patrimonial pourront être gérés de manière automatisée. La puissance des algorithmes sera capable de remplacer l’humain sur ces postes pourtant très qualifiés.

Économiquement, cette automatisation permettra une baisse de coût importante en termes de salaire ou même de place pour les entreprises. La casse sociale sera inévitable.

Sur l’aspect plus commercial, les « bots » vont-ils devenir le nouvel interlocuteur des assurés ? Ces programmes informatiques de conversation paramétrés pourront réaliser des tâches en semi-autonomie. Les robots deviendront les assistants personnels des e-shoppers en assurance. D’ailleurs, des « bots » sont d’ores et déjà intégrables sur la plate-forme Messenger de Facebook.Demain, dans le secteur de l’assurance, le conseil des clients, les devis, les propositions et les signatures de documents pourront être totalement automatisés.