Comme dans les autres secteurs, l’assurance cherche la meilleure manière d’inciter ses collaborateurs à pratiquer davantage d’activités sportives. De nombreuses initiatives fleurissent, mais l’implication des salariés reste encore modeste. Etat des lieux.
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« Je souhaite que le sport en entreprise devienne une vraie priorité dans les entreprises quelle que soit leur taille », lançait Muriel Pénicaud, ministre du Travail dans le magazine Sport & Entreprises en janvier 2018. Aujourd’hui, seuls 25 % des salariés se voient proposer des activités physiques et sportives par leur entreprise, selon l’étude OpinionWay pour Generali réalisée en juillet 2018. Pire : 75 % des dirigeants affirment que leur entreprise n'en propose pas et que ce n'est même pas en projet.
Les lignes ont cependant bougé ces dernières années : la Fédération française du sport d’entreprise (FFSE) comptait 42 000 licenciés en 2017, contre 6 000 il y a dix ans. Et environ 2 000 clubs, comités d’entreprise et sociétés sont directement affiliés à la FFSE. Selon Julien Pierre, maître de conférences en management et sociologie du sport à l’université de Strasbourg, l'entreprise dispose de plusieurs ressorts permettant de favoriser la pratique sportive de ses salariés. Entre autres : créer une structure sportive interne, une association sportive d'entreprise, des stages de team building, des événements inter ou intra-entreprises, ou encore un soutien financier à l'accès au sport via le comité d'entreprise. Les assureurs ont effectivement pris ce type d’initiatives en les couplant par exemple avec des actions caritatives : « Avec l'association Axa atout cœur, la mobilisation autour du sport solidaire est importante. Des équipes de Toulouse effectuent par exemple des...