Quelles tendances observez-vous en matière de recrutement dans le secteur de l'assurance australien ?
Certaines entreprises ont consolidé leur position, d'autres ont opéré des changements. Dans les deux cas, cela a nécessité de pourvoir des postes. L'automatisation des process a généré des demandes sur des postes de managers de projets. De même, l'augmentation de la sinistralité en 2011 due aux catastrophes naturelles dans la zone Asie-Pacifique a accéléré les besoins de gestionnaires sinistres. Dans toutes les lignes de métiers, les assureurs recherchent des collaborateurs capables de travailler en mode projet. En 2012, les recrutements se sont poursuivis avec notamment l'arrivée de nouveaux acteurs sur le marché, tels que Scor et Euler Hermes. Après avoir recruté des profils seniors sur les postes en back office, certaines agences commencent à rechercher des profils plus juniors.
Les assureurs australiens sont-ils ouverts à des recrutements d'étrangers ?
D'une façon générale, en Australie, les assureurs préfèrent embaucher des Australiens qui ont une bonne connaissance de leur marché. Mais ils peuvent également faire appel à des professionnels étrangers quand ils ne disposent pas des compétences en local. En réalité, cela dépend beaucoup de la fonction exercée. En finance, recruter un étranger a du sens alors qu'en courtage, par exemple, un natif du pays sera plus approprié, la constitution d'un réseau local étant fondamental. Quoi qu'il en soit, les salariés étrangers sont de plus en plus recrutés avec des contrats locaux.
Comment ont évolué les salaires ces 18 derniers mois ?
Les salaires demeurent stables depuis plusieurs années. Les bonus, plus élevés que dans la banque, dépendent des résultats de l'entreprise et de la performance individuelle.
Comment voyez-vous évoluer le marché australien ?
Le marché de l'emploi est stable et le restera, à moins d'un revirement de l'économie dans la zone Europe. La force de certains...