Entre actions d'insertion professionnelle et de maintien dans l'emploi, les bonnes pratiques se multiplient. Mais le secteur de l'assurance est encore loin des obligations légales en la matière.
chef de rubrique
Le handicap est désormais bien perçu comme un enjeu de la diversité. Pour preuve, l'extension des actions menées lors de la 16e Semaine pour l'emploi des personnes handicapées en novembre 2010. De plus en plus d'entreprises privées se mobilisent autour de cette cause. Dans l'assurance, les sociétés sont progressivement plus nombreuses à afficher des politiques volontaristes en la matière. Pour autant le taux de 6 % de l'effectif global, rendu obligatoire par les lois du 10 juillet 1987 et du 11 février 2005 (pour celles de plus de 20 salariés), est loin d'être atteint. D'après le rapport 2010 de la FFSA, du Gema et de l'Oema (Observatoire de l'évolution des métiers de l'assurance) sur la mixité et la diversité dans les sociétés d'assurance, les travailleurs handicapés (TH) représentent 1,9 % des effectifs de la branche. Mais si l'on tient compte des emplois indirects générés par les partenariats noués avec le milieu protégé, ce taux s'élève à 2,3 %. Il reste cependant inférieur au taux national moyen (2,6 %). Cette situation s'explique surtout en raison du faible niveau de qualification des TH (pour 80 % CAP et BP), niveau qui ne correspond pas aux standards de recrutement du secteur. La difficulté apparaît donc être plus liée au parcours scolaire et d'apprentissage qu'au handicap lui-même.
« Pour honorer leur obligation d'emploi, les entreprises ont en fait le choix entre quatre modalités, explique François Atger, directeur de la communication d'Agefiph : recruter directement...