Directeur des risques et des assurances de Veolia depuis 2013, Oliver Wild a été élu à la présidence de l’Amrae l’an dernier, une période charnière pour la gestion des risques de l’entreprise.
journaliste
International, développement durable, gestion des risques et sports de glisse. Sans doute, s’il fallait résumer Oliver Wild, ne serait-on pas loin du compte avec cette entrée en matière. International, car notre homme possède trois passeports. Né en France de parents anglais, c’est à l’autre bout du monde, en Australie, que l’actuel directeur des risques et des assurances de Veolia a construit sa vision du métier. Un pays dans lequel il a passé dix ans et obtenu un master en développement durable en 2001. « Les cursus proposés là-bas me plaisaient surtout par leurs aspects pluridisciplinaires. On voit d’ailleurs bien le lien qui viendra plus tard avec le risk management, qui nécessite également des capacités transverses sans que l’on soit forcément un expert sur les différents risques », explique Oliver Wild. Quant au développement durable, il est le fil rouge d’une activité professionnelle qu’il entame sur l’île-continent dans l’audit et le conseil chez KPMG. « Je suis toujours parti du principe que si je devais passer mes journées en costume cravate, il fallait que ce soit pour de bonnes raisons », dit-il. Il faut dire que l’écho environnemental raisonne dans la vie personnelle d’un Oliver Wild qui a grandi « avec une passion pour l’eau et la montagne ». Surfer, fou de ski, c’est presque en art de vivre que le président de l’Amrae a érigé le concept de la maîtrise des risques…
Quand il rentre en France en 2009, pour se rapprocher de sa famille et de ses racines, c’est,...