Passionné par les nouvelles technologies dont il a accompagné l'essor durant toute sa carrière dans la banque et l'assurance, Mikaël Maslé est aussi un véritable optimiste. Portrait de celui qui, depuis plus de quatre ans, incarne le visage souriant d'une Roam qui n'a jamais parue aussi jeune qu'à 164 ans.
journaliste
Un peu d'histoire. Nous sommes en 2014 et André Renaudin vient d'accéder à la présidence de la Roam avec une ambition claire : rajeunir une vieille dame qui, du haut de ses 159 ans, est probablement l'une des plus anciennes structures professionnelles du monde de l'assurance. Elle cherche un délégué général de moins de 40 ans qui, dans le respect de l'histoire, incarnera l'ouverture et la modernité. Une mission taillée pour Mikaël Maslé : lui qui se définit volontiers comme « technophile » a aussi fait toute sa carrière dans l'univers de la banque et de l'assurance. Après un stage au sein de Gan eurocourtage, il rejoint Crédit agricole Indosuez et prend vite goût à un secteur en pleine transformation digitale. « J'ai été l'un des premiers webmasters du groupe : il a même fallu que la DRH créé la fiche de poste qui n'existait pas ! », s'amuse-t-il encore. Après un passage par La Banque postale où il côtoie les métiers commerciaux, il rejoint l'assurance et passe du côté de la communication interne à la caisse régionale Paris Val de Loire de Groupama.
Prendre ses marques
Lorsqu'il arrive à la Roam, c'est avec une énergie débordante. « Il y avait tellement à faire que j'ai pris mes nouvelles fonctions comme s'il s'agissait d'une création de poste », confirme-t-il. Mikaël Maslé prend ses marques : il se plonge dans le passé de la Roam et ses « vieux manuscrits », part rencontrer un par un chaque adhérent, et s'attache à être visible dans les événements du secteur de l'assurance. Certains se...