Après le projet de certification européenne du risk manager, l’Amrae s’est engagée dans une démarche de labellisation de formations initiales au risk management avec deux universités pilotes : La Sorbonne et ParisTech.
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Début février, plusieurs milliers de personnes vont se retrouver à Lille pour participer aux 24e Rencontres de l’Amrae. Un temps fort pour la profession. Le métier de risk manager (RM) même s’il n’est pas réglementé, s’impose progressivement dans tous les secteurs d’activité. L’Amrae contribue à le structurer et met à disposition de ses membres des outils de travail, notamment le référentiel métier et le baromètre du RM.
Ce baromètre bisannuel, véritable outil de benchmark, participe à la promotion de la fonction. La 4e édition, réalisée avec PwC, comporte plusieurs nouveautés. « Le panel s’est élargi pour couvrir l’ensemble des personnes exerçant les métiers de la gestion des risques, qu’il s’agisse des top managers ou de leurs équipes, souligne François Malan, vice-président de l’Amrae. Et le taux de réponse (20 %) a été plus élevé que dans les précédentes éditions. Ensuite, pour coller davantage à l’environnement, il s’est enrichi de focus spécifiques comme l’analyse des réseaux internes et externes du RM ou de son rôle dans la gestion de certains risques : RH, cybersécurité et fraude. » Quelles tendances se dégagent ? À propos des réseaux internes, il est frappant de constater que les RM travaillent beaucoup plus en partenariat avec l’audit interne, 82 % en 2015 contre 68 % en 2013. Ils entretiennent aussi une relation étroite avec les fonctions supports et les fonctions risques. Les RM participent toutefois ...