Contraints d'optimiser leurs coûts, les assureurs remettent à plat leur chaîne d'activités et généralisent les modes de travail collaboratifs. Mais au prix de quelles retombées sur les postes de travail ?
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Le baromètre prospectif 2012 de l'Observatoire de l'évolution des métiers de l'assurance (Oema) le confirme. L'environnement est toujours aussi prégnant et mouvant. Ainsi, devant la banalisation des contrats d'assurance, les assureurs tendent à offrir un nombre croissant de prestations en nature et de services associés. Une façon de se démarquer face à une concurrence exacerbée. Principaux domaines investis jusqu'à maintenant, le dommages et la santé. Demain, ce sera sans doute aussi au tour de l'assurance vie dans le cadre de contrats épargne retraite.
Impact des ntic
Ensuite, au plan technologique, les évolutions informatiques, plus particulièrement celles touchant au développement des canaux de la relation clients, sont au centre des préoccupations des assureurs. Ceux-ci doivent reconstruire leurs processus internes et repenser leur organisation. La "webolution" se poursuit. Les nouveaux outils de l'information réaffirment l'importance du multi-accès. A chaque étape de la vie de son contrat, le client choisira son mode de communication pour entrer en relation avec son assureur.
Parallèlement, on observe une transformation des modes de consommation traditionnels. La segmentation par critère socioprofessionnel s'avère de moins en moins pertinente pour comprendre les logiques consommatrices. Pour construire leurs offres, marketeurs et actuaires doivent désormais tenir compte des logiques affinitaires révélées sur les réseaux sociaux.
Enfin, au plan réglementaire, trois réformes influent sur...